Jean Louis Thibaut a d’abord exposé à Honfleur, dans différentes galeries. Puis c’est au Grand Palais à Paris au Salon d’Automne 1991, ainsi
qu’en 1996 et 2007 au Salon de la Marine au Palais de Chaillot.
Sa clientèle est internationale: anglaise, néerlandaise, suédoise ou danoise, mais curieusement pas germanique, tout au moins à sa
connaissance.
C’est un client privilégié, Serge Finck, qui lui a ouvert les portes des États-Unis. Cet homme d’affaire, qui œuvrait dans le domaine du
prêt à porter, des deux côtés de l’Atlantique, s’est pris de passion pour ses œuvres au point d’organiser en 1987 à New Canaan (Connecticut)
une exposition des aquarelles qu’il avait acquises.
Cet homme d’affaire propose alors à J.-L. Thibaut de commercialiser des reproductions de grande qualité d’une sélection de quatre des ses
œuvres. La technique retenue est la sérigraphie, où chaque couleur est successivement appliquée. Il fait appel à une prestigieuse
entreprise, celle de Michel Caza, l’un des trente membre de l’ « Academy of Screen Printing Technology ». Cette entreprise reproduit
également par exemple des œuvre de Léonore Fini, Salvador Dali, Victor Vasarely, etc.
Mais les mondes de la mode et de la peinture sont fort différents, et le succès commercial n’a pas été au rendez-vous. Une curieuse retombée
en perpétue la trace en France, et c’est à la Bibliothèque nationale, que deux exemplaires des reproductions sérigraphiées de ces quatre
aquarelles sont aujourd’hui conservées!
Pour conclure ce voyage en terre méconnue que constitue l’« Hyperréalisme », admirez cette peinture acrylique sur toile noir/bistre de
Jean-Louis Thibaut, peinte en 2008, agrandissement (80 x 61cm) d’une carte postale vers 1900 monochrome, représentant le retour de la pêche à
la coque dans le port du Crotoy en baie de Somme.
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